Communiqué de presse
L’UES conclut son enquête sur un décès par balle au palais de justice de Brampton
Numéro du dossier: 14-OFD-077
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L’UES enquête sur un décès par balle au palais de justice de Brampton
L’UES fait le point sur l’avancement de son enquête sur un décès par balle au palais de justice de Brampton
- Vers 11 h du matin, M. Bassi est arrivé au palais de justice vêtu d’une veste beige, d’un chapeau mou, d’un pantalon brun, d’un chandail brun et de chaussures noires. Dissimulé sous sa veste, sous son bras gauche, dans un étui, se trouvait un pistolet 9 mm.
- M. Bassi est entré dans le bâtiment et a tenté de faire son chemin par la file d’accès réservée au personnel du palais de justice et aux juristes. Contrairement à la file d’accès adjacente destinée au public, l’itinéraire choisi par M. Bassi n’exigeait pas de passer au travers d’un détecteur de métal, ni de faire l’objet d’une fouille individuelle par un agent au moyen d’un détecteur manuel.
- L’agent impliqué était affecté à la file d’accès réservée au personnel du palais de justice et aux juristes. Il semble que M. Bassi a tenté de passer inaperçu dans cette file en se glissant dans le groupe de personnes qui entraient dans le palais de justice.
- L’agent impliqué a confronté M. Bassi et lui a demandé de passer dans l’autre file où il ferait l’objet des mêmes contrôles de sécurité que les autres visiteurs du palais de justice.
- Au lieu d’obéir à cet ordre, M. Bassi a glissé la main droite dans le côté gauche de sa veste et a sorti son arme à feu. Il a pointé son arme en direction de l’agent impliqué et tiré deux coups à bout portant.
- L’une des balles a frappé l’agent à la poitrine, le faisant tomber au sol. L’autre balle a raté sa cible et s’est encastrée dans le bureau à côté de l’agent.
- Les coups de feu ont provoqué une confusion générale, en particulier dans le secteur du point de contrôle de sécurité, à l’entrée de l’immeuble, où se trouvaient des membres du personnel judiciaire ainsi que d’autres personnes ayant des affaires à traiter au palais de justice.
- M. Bassi a traversé le point de contrôle de sécurité et s’est tourné vers la droite, où il a confronté l’un des agents témoins.
- Cet agent témoin travaillait avec l’agent impliqué dans la zone de sécurité où il vérifiait les personnes qui entraient dans le palais de justice avec sa baguette de détection des métaux.
- Il a vu et entendu M. Bassi tirer sur son partenaire et s’est mis à couvert derrière un pilier à proximité, tout en dégageant son arme à feu. L’agent s’est rapidement trouvé face à face avec M. Bassi qui pointait son arme dans sa direction. L’agent et M. Bassi ont échangé des coups de feu, chacun tirant une seule balle.
- À peu près au même moment, l’agent impliqué, qui avait réussi à se remettre debout et a dégager son arme à feu, a retrouvé son équilibre et a tiré à trois reprises sur M. Bassi.
- La balle tirée par l’agent témoin a frappé M. Bassi à la jambe droite et est ressortie par sa jambe gauche. La balle tirée par M. Bassi en direction du policier témoin a raté sa cible. L’une des trois balles tirées par l’agent impliqué sur M. Bassi a raté celui-ci. Une autre des balles a pénétré l’arrière du cou de M. Bassi et est ressortie par l’avant gauche de son visage. La troisième balle a frappé M. Bassi au dos et s’est logée dans la paroi abdominale antérieure. Selon le médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie, c’est cette balle qui a causé la mort de M. Bassi.
- M. Bassi est tombé au sol et a été rapidement menotté par l’agent témoin. D’autres policiers qui se trouvaient au palais de justice sont arrivés sur les lieux et ont immédiatement prodigué les premiers soins à l’agent impliqué et à M. Bassi.
- L’agent impliqué a été transporté à l’hôpital où il a été soigné pour ses blessures. M. Bassi n’a pas pu être réanimé et son décès a été déclaré au palais de justice.
L’UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d’agents (agents de police municipaux, régionaux et provinciaux, agents du Service de police Nishnawbe-Aski, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de protection de l’Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, la perpétration de violences sexuelles ou la décharge d’une arme à feu sur une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :
- considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
- selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
- rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.