Notre équipe
Le directeur de l’UES mène une équipe de plus de 80 personnes qui possèdent un vaste éventail de connaissances et d’expérience en matière d’enquête et de soutien.
Personnel de soutien
Enquêteurs
Enquêteurs principaux
L’UES a un effectif de 15 enquêteurs principaux qui sont stationnés au bureau provincial de l’UES, à Mississauga. Sur les 13 enquêteurs principaux actuellement employés par l’UES (deux postes sont vacants pour le moment), 12 n’ont jamais travaillé comme agents de police. Leurs antécédents professionnels sont plutôt auprès d’organismes civils tels que :
- l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario;
- le ministère du Travail de l’Ontario;
- Postes Canada;
- la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario;
- le ministère du Procureur général;
- le service de sécurité d’un campus universitaire; · les services d’immigration du Canada.
Enquêteurs selon les besoins
Outre ces enquêteurs principaux, l’UES a actuellement une équipe de 24 enquêteurs répartis dans la province qui interviennent sur demande selon les besoins régionaux. Une fois sur place, les enquêteurs de l’UES partent à la recherche d’enregistrements vidéo et de personnes qui pourraient avoir des renseignements sur l’incident. De plus, les enquêteurs mènent des entrevues avec les agents de police concernés, les personnes blessées et les témoins. Si l’enquête porte sur un décès, les enquêteurs avisent le plus proche parent et assistent à l’autopsie.
Enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires
On ne peut pas mener une enquête criminelle de façon compétente sans recourir à des sciences judiciaires de la plus haute qualité. Les enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires contribuent au processus d’enquête en fournissant de l’assistance et des conseils techniques sur la signification possible des indices matériels.
L’équipe des sciences judiciaires est chargée de la collecte, de l’évaluation et de la préservation des éléments de preuve matériels sur le lieu de l’incident. Munis de matériel photographique numérique et de caméras à la fine pointe de la technologie, ainsi que d’instruments topographiques perfectionnés, comme une station totalisatrice, les enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires enregistrent et analysent objectivement tous les éléments essentiels du lieu d’un incident. Ces enquêteurs sont aussi chargés de l’interprétation des traces constituant des éléments de preuve et, dans le cas d’un décès, de l’enregistrement de l’autopsie. Ils possèdent de l’expertise dans la reconstitution des collisions ainsi que dans l’analyse des taches de sang, l’examen des lieux et l’analyse des armes à feu.
Les chiffres
Voici la répartition des 47 enquêteurs qui travaillent actuellement à l’UES (deux postes d’enquêteurs principaux sont actuellement vacants) :
- Type d’emploi : 13 enquêteurs principaux, 24 enquêteurs selon les besoins, 10 enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires;
- Race : neuf enquêteurs sont des personnes de couleur (dont trois de race noire et deux Autochtones);
- Sexe : 37 hommes et 10 femmes;
- Expérience en matière d’enquête : des 13 enquêteurs principaux, 12 n’ont aucune expérience professionnelle dans les services policiers en Ontario. Sur les 24 enquêteurs selon les besoins, cinq ont des antécédents professionnels dans le secteur civil et 20 ont travaillé dans le secteur des services policiers avant de travailler au sein de l’Unité. Les dix enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires employés par l’UES ont des antécédents dans les services policiers.
Remarques :
- Parmi les enquêteurs principaux sans expérience dans les « services policiers », l’un d’eux est un agent de la GRC à la retraite et un autre a été agent de police à l’étranger.
- Veuillez noter que les statistiques sur la race et le sexe ne sont pas basées sur une auto-identification par les enquêteurs, mais plutôt sur la perception.
- Ces chiffres sont exacts au 2 juillet 2020.
Le credo de l'enquêteur
Je crois que dans toutes les enquêtes, je dois conserver un esprit ouvert, suivre toutes les pistes et rechercher toujours la vérité.
Je crois que je dois maintenir l’intégrité de toutes enquêtes, veiller à ce qu’elles soient minutieuses, complètes, et menées de façon sensible et sans retard.
Je crois que toutes les enquêtes doivent être indépendantes et guidées par des règles et politiques établies, à la fois à l’interne et à l’externe.
Je crois que je dois faire abstraction de mes préjugés personnels pendant mes enquêtes.
Je crois que les personnes concernées, les membres de leur famille et les agents en cause doivent être traités, de façon équitable, respectueuse et sensible parce qu’ils ont vécu une expérience très éprouvante.
Je crois que, dans la mesure du possible, je dois tenir le service de maintien de l'ordre concerné, les agents en cause et toutes les autres personnes concernées par mes enquêtes informés de ce que je fais et pourquoi, pour autant que cela ne compromet pas l’intégrité de mes enquêtes ou mon serment en tant qu’agent de la paix et que fonctionnaire.
Je crois que mes fonctions exigent que je fasse tout ce qui est en mon pouvoir pour améliorer la relation de travail entre l’UES, les services maintien de l'ordre de l’Ontario et la population de l’Ontario.
Je crois qu’il est important de continuer à développer mes compétences et mon expertise en tant qu’enquêteur professionnel et à excéder les normes communautaires de morale et d’éthique.
Je crois que j’ai l’obligation de rendre compte de mes actions à mes collègues, à mes chefs et à la collectivité diversifiée de la province de l’Ontario.
Je crois que j’ai l’obligation de respecter les croyances ethniques, culturelles et religieuses de toutes les personnes touchées par mes enquêtes et d’honorer ces croyances ethniques, culturelles et religieuses dans la mesure où elles ne compromettent pas l’intégrité de mon enquête.
Je crois qu’il est important que j’avise le directeur de tout refus de coopération à mes enquêtes de la part de services de maintien de l'ordre et d’agents, et que je lui fournisse tous les détails pertinents à ce sujet. De même, je crois qu’il est aussi important d’aviser le directeur lorsque des services de maintien de l'ordre et des agents coopèrent sans réserve à mes enquêtes.
Je crois qu’il est de mon devoir de faire ce qui est juste, même dans les cas où aucune loi ou règle ne me l’impose explicitement.