Communiqué de presse

L’UES conclut une enquête sur la décharge d’ARWEN sur un adolescent à Brampton

Numéro du dossier: 25-OFP-053   

Mississauga (Ontario) (9 juin 2025) ---
Le 9 février 2025, des agents du service de police régional de Peel ont été dépêchés dans une école élémentaire située à Brampton, car ils avaient été informés par un jeune homme de 15 ans qu’un pistolet se trouvait à l’extérieur du bâtiment. Le premier agent à arriver sur les lieux a cherché l’arme, mais en vain. Il s’est ensuite tourné vers l’adolescent qui avait passé l’appel et a remarqué qu’il tenait un couteau dans sa main droite. L’agent lui a alors demandé de lâcher le couteau, mais l’adolescent a plutôt demandé à l’agent de lui tirer dessus. D’autres agents en uniforme sont alors arrivés sur les lieux. Ensemble, et protégés par des véhicules de police, les agents ont tenté de maintenir l’adolescent à distance en attendant l’arrivée des agents tactiques. Peu après leur arrivée, des membres de l’équipe tactique ont lancé des dispositifs de diversion en direction de l’adolescent, et deux agents ont déchargé leurs ARWEN. L’adolescent est tombé au sol, lâchant le couteau, puis il a été neutralisé à l’aide d’un pistolet électrique. Il a ensuite été menotté et placé sous la garde de la police sans subir de blessures graves. Après avoir évalué les éléments de preuve, le directeur de l’Unité des enquêtes spéciales (UES), Joseph Martino, a conclu qu’il n’y avait pas de motifs raisonnables de croire que les agents avaient commis une infraction criminelle en lien avec la décharge de leur ARWEN.

Rapport complet du directeur (avec description de l’incident, éléments de preuve et analyse et décision du directeur) : https://siu.on.ca/fr/directors_report_details.php?drid=4503

L’UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d’agents (agents de police municipaux, régionaux et provinciaux, agents du Service de police Nishnawbe-Aski, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de protection de l’Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, la perpétration de violences sexuelles ou la décharge d’une arme à feu sur une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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Monica Hudon, siu.media@ontario.ca
SIU Communications/Service des communications, UES