Communiqué de presse

L’UES porte une accusation contre un agent de la Police provinciale de l’Ontario à la suite d’un incident à Kenora

Numéro du dossier: 18-PCI-382   

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Arrestation à Kenora : l'UES lance un appel à témoins

Mississauga (Ontario) (28 mars 2019) ---

Le directeur de l’Unité des enquêtes spéciales (UES), Tony Loparco, a des motifs raisonnables de croire qu’un agent du détachement de Kenora de la Police provinciale de l’Ontario a commis une infraction criminelle en lien avec l’arrestation d’un homme de 50 ans en décembre 2018. Le directeur Loparco a fait déposer un chef d’accusation contre cet agent.  

L’enquête de l’UES a révélé que dans le 16 décembre 2018, au petit matin, un agent de la Police provinciale a remarqué un véhicule circulant sur la route 17. En raison de l’intérêt manifesté par l’agent pour le véhicule, le conducteur est entré dans le stationnement d’un dépanneur situé à l’intersection de la route 17 et de River Drive. À la suite d’une interaction entre l’homme et l’agent, l’homme a été arrêté et transporté au poste du détachement de Kenora de la Police provinciale. Lorsque l’homme s’est plaint de douleurs, il a été transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins. Il a été déterminé ultérieurement que l’homme avait une blessure grave. 

À la suite de l’enquête de l’UES, l’agent Steve Jacko de la Police provinciale est confronté au chef d’accusation de voies de fait graves, en contravention du par. 268 (1) du Code criminel

L’agent est tenu de comparaître le 25 avril 2019 devant la Cour de justice de l’Ontario, au 216, rue Water, à Kenora. 

L’affaire est maintenant devant les tribunaux. Par respect du droit de l’accusé à un procès équitable, l’UES ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire.  


L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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